Text: S. 93 "Charles-Joseph (1) dans l'armée des Alliés, lui qui vient de se remarier pour avoir un héritier, est angoissé par le sort de ses biens. Brugelette, que l'aîné des Mastaing doit habiter, va-t-il être détruit comme a été son château de Mastaing au XVe siècle. Sa seconde femme, Eléonore de Gand, la fille du prince de Masmines, par laquelle cette seigneurie emportée comme dot par Philippote de Mastaing, la femme du fameux baron de Rasenghien, est rentrée dans la maison de Jauche, s'est réfugiée à Bruxelles. Son aumônier qui la sert depuis plus de dix ans, le prêtre Delplancque, lui a promis de veiller sur ses biens, sa fidélité est assurée par la récompense qu'on lui promet. Le Maréchal de Luxembourg, eneffet, vient autour de
Brugelette (2), « dans ses manœuvres, pour protéger les assiégeants de Mons, contre l'armée des Alliés qui se trouve à proximité, au Camp de Ternasse. » (3) (4) Le grand Condé, son maître, en 1675 avait, lui aussi, installé son armée à Brugelette pour surveiller le prince d'Orange; Luxembourg était venu l'y remplace"
(1) Les Etats du Hainaut (12 décembre 1697) accordent 1200 livres de gratification au comte de Mastaing eip. considération de ce qu'il a remis la place de Mons sous la domination du Roi d'Espagne. De Villers, Etats du Hainaut, p. 273.
(2) Brugelette ainsi que Mevergnies et Cambronse trouvent en direction de Bruxelles et plus près d'Ath que de Mons.
(3) Ternath, localité du Brabant, arrondissement de Bruxelles, à 50 km. à vol d'oiseau de Brugelette.
(4) Henri Malo, le Grand Condé, p. 414.