Text: S. 95/96 " Dès 1702, Eléonore de Gand est tutrice de sa fille, laquelle sera la dernière comtesse de Mastaing du nom de Jauche. Fille unique de grande et illustre famille, celle-ci devait attirer tous les regards des fils à marier. Elle épousait en 1706 le Comte de Melun, Charles, brigadier des Armées du Roi. Mais devenue veuve prématurément(2),elle s'alliait avec Henri-Antoine d'Ongnies de Coupigny (1), fils de Claude et dont l'arrière grand-père, Claude, époux d'Anne de Croy avait été Receveur des Finances des Pays-Bas, sous Charles-Quint. Une fille et un fils naîtront de ce mariage. Henri-Antoine, devenu comte de Mastaing par son mariage, prend les armes nouvellement adoptées par son père, de sinople à la fasce d'hermine, qu'il impose à l'échevinage (2). Il fait restaurer, pour servir de siège au bailli de sa comté et aux échevins, le château de Mastaing, où l'on peut voir encore accolées sur la façade les armes d'Ongnies et les armes de Jauche. Servant fidèlement l'Impératrice Marie-Thérèse, Colonel (3) capitaine des Archers Wallons des Pays-Bas de la Garde en 1735, il reçoit, en 1737, de sa Majesté Impériale, le titre de Conseiller d'Empire du Conseil d'Etat, et meurt en 1740. Marie de Jauche Mastaing survécut à son mari pendant plus de vingt-huit ans, et veilla avec vigilance sur les intérêts de ses enfants."
(1) Seigneurie du territoire de Fournes près Lille avec Rosimbois ou Rosimbos; ces terres étaient passées dans la
maison d'Ongniespar succession des Sainte Aldegonde et Coupigny venait d'être érigées en Comté en 1624.
(2) La famille Coquelle de Mastaing conserve encore la matrice du scel éehevinal de Mastaing, décrit dans là Statistique Archéologique du Nord et Arch. de Merode-Westerloo, Dossier 1366 "
