Text: Bd. 2 (1862), S. ?
"La qualité de « seigneur du Maretz » donnée à Alexandre Le Boucq, époux de Jeanne Bougier, avait éveillé les scrupules de M. de Ternas, qui se demandaitsi elle n'avait pas été ajoutée, grâce à une complaisance peu compromettante pour l'inventeur, ou qu'il existe à peu près partout des seigneuries ou des fiefs du Maret. Comme conséquence, n'était-on pas amené à douter de la- véracité des premiers degrés eux-mêmes ? Or il résulte de nos recherches personnelles qu'il y avait à Masny un fief du Maret, consistant en une « censé » avec vingt-sept rasières de terre labourable et quatre en prairie; il mouvait de la seigneurie de Montigny-en-Ostrevant (pour la partie de celle-ci qui dépendait du Hainaut et de la cour de Mons) et appartenait en 1519 à Nicolas Le Boucq, qui en bailla un dénombrement le 26 juin de cette année là ; d'autres dénombrements furent fournis par Pierre Le Boucq, le 8 novembre 1527; par Pierre Le Boucq, fils de Pierre, en 1549, les 2 octobre et 8 novembre ; par Michel Herlin (le
fameux chef de l'insurrection calviniste de Valenciennes en 1566), « mary de demiselle Jehanne Le Boucq, soeur et héritière de Pierre Le Boucq », le 28 mai 1557."