1. Familie Herlin / Heerlien / Herlijn / Herlyn

Bd. 49 (1942), S. 38/39 "PIERRE DE SACQUESPÉE, seigneur de Becquincourt ... Il fut allié à Philippe Le Caron, dame de Selincourt, Bouillencourt-sur-Miannay, La Vallée et Bussy. Nous savons par l'inventaire dressé à la suite de son décès, le 9 octobre 1554 (4), qu'il habitait à Amiens une «maison de la rue Saint-Denis (actuellement rue Victor-Hugo), nommé vulgairement l'hôtel de Cercamp». Il eut un fils et une fille: 1. Jehan II de Sacquespée, escuyer, seigneur de Selincourt, aïeul de François de Louvencourt, et qui suit (IV). 2. Jehanne de Sacquespée : celle-ci épousa François de Saisseval, licencié és loix, avocat au bailliage d'Amiens, baillif de Boves, qui devint ainsi le grand oncle maternel par alliance de François de Louvencourt. Le père de ce François de Saisseval, Jean de Saisseval, fut plusieurs fois échevin, et même maïeur d'Amiens pendant l'année 1510. Il était aussi seigneur de Pissy, et portait « d'azur à deux barres adossées d'argent» (1). François de Saisseval fut lui-même échevin d'Amiens en 1538 (2). "

S. 32

Bd. 49 (1942), S. 38/39 "PIERRE DE SACQUESPÉE (II-1), seigneur de Becquincourt, fils du précédent, ne doit pas être confondu avec celui de la branche des Sacquespée-Dixmude dont nous avons parlé en tête de ce chapitre. Il fut allié à Philippe Le Caron, dame de Selincourt, Bouillencourt-sur-Miannay, La Vallée et Bussy. Il fut, comme son père, plusieurs fois échevin, une fois du vivant de son père en 1528, et ensuite cinq fois en 1532, 1533, 1534, 1536 et 1537. Il fut maïeur en 1535 (1). D'après Auguste Janvier (2), les armes de ce maïeur sont ainsi décrites: Il portait de sinople à l'aigle d'or becqué et membré de gueules, à l'épée posée en bande d'argent, la garde d'or, le fourreau de sable que l'aigle dégaine avec son bec. Il fut maître de la Confrérie du Puy-Notre-Dame en 1528 (3)."

Bd. 49 (1942), S. 40

Bd. 49, S. 33/34 "Nous reproduisons ci-après les armoiries de Pierre de Sacquespée, Maître de la Confrérie du Puy-Notre-Dame, publiées par M. Roger Rodière dans l'Epitaphier de Picardie, page 91: «de sinople au sac de grains d'argent noué d'or, accosté à dextre d'un boisseau d'or et à senestre d'une espée d'argent, la garde d'or, mise en pal, la pointe en haut». Ces armes constituent un rébus: sac, épée. Pourtant, et avec raison, M. Roger Rodière note que ce ne sont pas là les armes habituelles de la famille de Sacquespée. En effet, Pagès, (Manuscrits, Edit. Douchet, tome II, page 142), indique que Mathieu de Sacquespée, Maître de la Confrérie du Puy, porte «de sinople à un aigle d'or chargée sur l'estomach d'une épée d'argent en bande qu'il tient par la poignée avec le bec la tirant du fourreau de sable, le tout d'or, la garde de même». Une description analogue est rencontrée dans le Nobiliaire de Ponthieu et de Vimeu de René de Belleval, dans la généalogie de cette famille, pages 839 à 845, dans Le Livre d'or de la municipalité d'Amiens, d'Auguste Janvier page 380, note 275. C'est encore la description de ces derniers auteurs qui s'applique aux armoiries relevées par M. Roger Rodière (pages 484 et 485), sur l'épitaphe de Messire Noel de Herte, abbé de Moreuil, décédé le 14 janvier 1669, et inhumé dans l'église de son abbaye. C'étaient des armes parlantes: en dialecte picard tirer se traduit par sacquer; Sacquespée signifie donc Tire-espée. Ces armes sont celles de la mère du défunt, Marie de Sacquespée, alliée en premières noces à Antoine Louvel, et en secondes noces à Jean de Herte : voir tableau page 35. Nombre de familles ont ainsi modifié leurs armoiries."