1. Familie Herlin / Heerlien / Herlijn / Herlyn

S. 193/194 "Jean de Beauffort, II du nom , seigneur du Saulchoy, de Markais, d 'Hersin , etc. , se maria en 1424 . Son père lui donna et transporta la même année , par son contrat demariage , ladite terre et seigneurie de Markais du consentement de Jeanne de Bruce , sa mère , en avancement d 'hoirie , ce qu'il lui confirma par acte du lendemain de la fête de Saint Jean-Baptiste 1439. Il fit son testament le 6 décembre 1465. en nomma exécuteur Thibaut de Rosimbos, chevalier , seigneur de Males , son beau - frère, et voulut être enterré dans sa chapelle en l'église de Saint-Géry, à Arras , auprès de Jacques de Beauffort, son père , et de Tassart de Beauffort, son ancêtre , qu'il qualifie tous les deux dans ce testamentde très nobles seigneurs. Femme: Marie de Paris , dame de Bullecourt, de Beaurains, de Lassus, du Saulchoy-en-Hennecourt, etc. mariée par contrat du . .. mars 1424 , testa avec son mari en 1465 , était veuve en 1468 et encore vivante en 1475. Elle élait fille et héritière de Jean de Paris , seigneur desdits lieux, de Bullecourt, de Baurains, de Lassus , du Saulchoy-en-Hennecourt, etc. et d'Hélène de Bernemicourt, et pelile- fille de Tristram de Paris, aussi seigneur desdits lieux et de Catherine de Tenremonde. Elle gît en l'église dudit Saint-Géry ,à Arras ,auprès de son mari.

S. 190 " JEAN DE BEAUFFORT, Ier du nom de sa branche, chevalier, seigneur du Saulchoy, de Markais, d'Hersin, etc., s'étant fixé à Arras, en Artois, en vue de son mariage, revendiqua le droit de bourgeoisie attribué aux habitants de cette ville, pour jouir des priviléges et prérogatives attachés à cette qualité. Dans la décision prise à son sujet, le 9 octobre 1422, il est dit qu'il est de noble extraction (Voyez aux Annales, 1422 et 1435, p. 30 et 32). Il fit son testament, le 6 décembre 1465, dans lequel il ordonna .« d'inhumer son corps dans la chapelle, dite de Beauffort, en l'église de Saint-Géry, d'Arras, auprès de ceux de Jacques et de Tassart, son père et son aïeul. »Jean de Beauffort avait épousé, par contrat passé, à Arras, le 18 mars 1424 (mariés le lendemain, à l'église), damoiselle MARIE DE PARIS, dame de Bullecourt, de Lassus, de Baurains, du Saulchoy et Heudecourt, etc., fille unique de Jean de Paris, seigneur desdits lieux, mayeur de la ville d'Arras, et de dame Hélène de Bernemicourt. Jacques de Paris avait fait, en 1385, le dénombrement de la terre du Saulchoy, fief situé à Heudecourt-lez-Riancourt; Jean de Beauffort le renouvella, en 1443, à titre d'époux de Marie de Paris. Ils avaient reçus, en dot, la belle maison dite du Dragon (à cause d'un dragon aîlé, ou dragon de saint Georges, sculpté sur la façade), située sur la place du Petit-Marché, à Arras. Ils furent les héritiers de Sainte de Paris, veuve de Nicaise de La Porte, leur soeur et belle-soeur. Il reçut en dot, par avance d'hoirie, la terre et seigneurie de Markais. Jean dénombra la terre d'Heudecourt, en Artois, le 8 mars 1448. Marie décéda peu de temps après 1473, et fut inhumée dans la chapelle des de Beauffort, dans l'église de Saint-Géry, à Arras, près de son mari. Ils eurent de leur union:...

mai 1439: Jehan DE BEAUFFORT échevin bail à Marie PARIS fille de feu Jehan vivant veuf Nicaise DE LA PORTE.

s. 444 "LA MAISON DU DRAGON, située sur la place du Petit-Marché, à Arras, fut apportée en dot, en 1424, par Marie de Paris à Jean de Beauffort. Son appellation du Dragon, qui devint le surnom de Jean de Beauffort, lui venait de la représentation, sculptée sur la façade, d'un dragon aîlé ou dragon de saint Georges. Jean de Beauffort fit placer ses armoiries : de Beauffort, au Château, sur cette maison (V. p. 30 et 190). Il est question de la maison du Dragon dans la procédure inique faite par l'Inquisition contre Colart de Beauffort (V. p. 49 et 197)."

Embrevures 1425 f° 182 R° « Honorable et sage Jean PARIS, maieur de le ville d’Arras et demoiselle Huline de BERGNEMICOURT, sa femme, donnent à leur fille Marie PARIS, à l’occasion de son mariage avec Jehan DE BEAUFFORT, le maiosn, lieu, pourprins et appartenanches du Dragon, où ils demeurent de présent tenant d’une part à le maison des Petites Pumettes et d’autre part à la maison de l’ensengne du Chisne. » Nota : cette maison du Dragon appartient en 1392 à Jacquemont ou Jacques PARIS“

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