1. Familie Herlin / Heerlien / Herlijn / Herlyn

S. 138 "Jean Le Vasseur, fils de Jean et de Marie de Fourmestraux, naquit à Lille vers la fin de 1570. Dès l'enfance, son caractère calme et réfléchi, sa douceur, son affabilité, son esprit conciliant et judicieux, et surtout sa piété solide et généreuse, révélèrent en lui l'homme juste et craignant Dieu dont le nom devait devenir à jamais mémorable dans les fastes de l'ancienne capitale de la Flandre française."

Die Ehe blieb kinderlos s. Bd. X (1907), S. 206 "Il épousa, le 18 octobre 1594, Antoinette Dèliot, décédée sans enfants le 28 août 1612, soeur de Jeanne, femme d'André de Fourmestraux, sr de Wazières, toutes deux filles de Guillaume Déliot, riche bourgeois de Lille, ayant comptoir commercial à Anvers, et d'Antoinette Duhot. Antoinette Déliot fit fondation en 1611 d'une prébende pour donner à douze pauvres 10 patars chaque semaine à perpétuité; son mari paya à cet effet, en 1612, la somme de 15.600 livres parisis. Après la mort de sa femme, Jean Levasseur prit la résolution de passer le reste de ses jours dans le célibat et de donner uniquement à Dieu toutes les affections de son coeur"

Er war wohl eng mit Charles Herlin befreundet, wie aus dem folg. Text hervorgeht, S. 150 "Le 19 avril 1644, M. Le Vasseur rendait son âme à son Dieu au milieu du deuil général. « Avec un regret de tous les honnestes gens de la ville ... l'on a mis un os du bras de demoiselle Antoinette de Lyot, sa femme, morte en 1612, et la teste d'un bien grand ami et parent, nommé Charles Herlin, en son vivant docteur en médecine, décédé en 1614.»

S. 138 "Après avoir terminé ses humanités an collége de Saint- ierre, il fut envoyé à l'Université de Douai pour y étudier la philosophie et le droit. Reçu licencié utrisque juris, en 1593, il revint à Lille, où, l'année suivante, il épousa mademoiselle Antoinette de Lyot. A partir de cette époque, sa vie fut une suite non interrompue de bonnes œuvres, en même tempsque de services rendus à la chose publique dans les diverses charges qu'il occupa pendant près d'un demi siècle"

S. 129 "en 1634 le 28 octobre, la ville de Lille, par l'organe de son maire ou mayeur, le respectable M. Le Vasseur. se voua solennellement à Notre-Dame de la Treille. Ce fut niors qu'on commença à appliquer, dans un sens détourné, à la cité lilloise et à son auguste protectrice, cette parole des livres saints: Dicet habitator Insulœ hujus; Hœc est spes nostra" S. 138 "Depuis l'année 1596, en laquelle il a esté fait prudhomme, qu'on appelle ordinairement huit hommes, parcequ'ils sont » huit élus et nommés par les quatre pasteurs des quatre anciennes paroisses de la ville, qui sont Saint-Pierre, Saint-Etienne, Saint-Maurice et Saint-Sauveur, jusqu'à l'année 1644, en laquelle il mourut mayeur, il a esté presque toujours du Magistrat en diverses qualités, sçavoir : huit hommes, six fois; eschevin, trois fois; du conseil, neuf fois; juré, dix fois; rewart, deux fois; mayeur, dix fois; toutes lesquelles charges il a exercé avec tant de satisfaction des bourgeois, et avec un applaudissement si général de toute la ville, que si la voix populaire eust esté écoutée et suivie, et que les loix et usances du pays l'eussent permis, il n'auroit jamais désisté d'être mayeur ..."

S. 1 "Jean Levasseur, fondateur de la chartreuse de Notre Dame des Douleurs ou de la Compassion de la sainte Vierge, au hameau de la Boutillerie, chatellenie de Lille et paroisse de Fleurbaix, un des quatre villages qui font le petit pays de Lallœu ..."

Bd. X (1907), S. 206 "Jean Levasseur, licencié ès lois, seigneur de Rabodenghes, de la Boutillerie, etc., né à Lille, paroisse Saint-Étienne ... Il mourut le 19 avril 1644 et fut inhumé le 21 du même mois dans l'église de la Chartreuse de la Boutillerie à Fleurbaix, monastère qu'il avait fondé et pour lequel il avait donné une grande partie de sa fortune par actqs de donations d'entre vifs passés le 12 avril 1618 et le 21 février 1643. Son corps fut trouvé intact, ayant les chairs sanguinolentqs, en 1793, lors de la profanation de son tombeau et devint, pendant les dix jours du mois de juin qu'il fut exposé sans se corrompre, l'objet de la vénération des habitants du pays; on le conduisit ensuite à Lille où il fut enterré dans le cimetière de Sainte-Catherine"

S, 150 "Suivant le désir qu'il avait exprimé, son corps fut transporté à la Chartreuse de la Boutillerie, et inhumé devant le maître-autel de l'église, dans le lieu qu'il avait fait préparer et bénir dès l'année 1639. Sur la tombe fut placée une pierre sépulcrale portant cette inscription: D. 0. M. In spem resurrectionis hie jacet Nobilis atque ampHssimus vir DNS JOANNES LEVASSEUR In utroque jure licentiatus Toparcha in Rabodenges, Boutillerie, etc. Urbis Insulanæ decimum Consul, Cui muneri fidelis Deo et Regi immoritur, Die aprilis xrx, anno Christi MDCXIJV, aetatis LXXIII, Post steriles nuptias coelebs, E divi Brunonis familia. ixv filios adoptavit

Bd. 21 (1921), S. 82 "Le corps de Jean Levasseur; son inhumation à Lille en 1793 ; note de M. Edln. LECLAIR, secrétaire général. On sait que Jean Levasseur, le mayeur de Lille qui consacra la ville à Notre-Dame de la Treille, mourut le 19 avril 1644. « Son corps fut mis dans un cercueil de plomb dans lequel, suivant l'intention et l'ordonnance du défunt, l'on plaça un os du bras de demoiselle Délyot, sa femme, morte en 1612, et la teste d'un bien grand ami et parent nommé Charles Herlin, en son vivant docteur en médecine, décédé en 1614 » 1.) Selon son désir, il fut inhumé il la Chartreuse Notre-Dame des Douleurs de la Boutillerie, dans un caveau qu'il avait fait construire dans le choeur de la chapelle. C'est ce caveau que violèrent en 1793 les ouvriers employés à la démolition du couvent, pour s'emparer du plomb et des barreaux de fer sur lesquels on avait placé le cercueil. Le corps mis à découvert fut trouvé intact. « Il étoit comme s'il eût été vivant, il n'y avoit que la parole qui lui manquoit, il prenoit les attitudes qu'on lui donnoit » 2.) On remit dans la fosse le cadavre, l'os du bras de Mlle Déliot, le crâne de M. Herlin, on y jeta en même temps des décombres et l'on replaça au-dessus la pierre tombale 3.) 1.) Dom. M. CCVELIÉR. Mémoires sur la vie de M. Jean Levasseur, mayeur de la ville de Lille eut XVII' siècle, p. 118. — Lille, 1854. 2.) A. J. BOURGEOIS. Relation sur l'exhitmatioii du corps de JI. Levasseur en 1793. (Dom CUVELIER. loc. cit., p. 167). C'est à cette relation que nous avons emprunté la plupart des renseignements qui suivent. 3.) Cette pierre tombale est celle qui se trouve dans la crypte de la cathédrale de Lille. Nous la reproduisons ci-contre (cliché de M. le chan. VANDAME)

Bd. 21 (1921), S. 82

tome X, p. 289

Supplement au Nobiliare des Pay-Bas ... S. 262 "Les Armes de cette Famille ſont : de gueules, à trois fasces ondées d'argent, au lion de même, armé et lampaſſé d'or, brochant ſur le tout."