1. Familie Herlin / Heerlien / Herlijn / Herlyn

Bd.2 (1862), S. 92 " La nouvelle Université inscrivait également tous les étudiants qui, des divers points de l'Europe, venaient s'asseoir sur ses bancs. Douai et Genève furent alors comme deux foyers puissants, d'où s'élançaient ardentes les idées de réforme et de catholicisme. De l'une comme de l'autre cité, partirent bien des disciples enthousiastes de leur foi, qui bravèrent la persécution, les uns pour Rome, les autres pour Calvin. Parmi les écoliers de nos contrées inscrits au Livre du Recteur à Genève, nous remarquons les noms suivants : 1564. — Eustache de la Bussière, d'Arras. Bartholomée Acquart, de Lille. 1566. — Jacques et Philippe Herlin, de Valenciennes. 1581. — Philippe Delamothe, de Tournai. 1584. — J. Crucius, de Lille. J. Taffin, de Tournai. ... A la suite des noms de Jacques et de Philippe Herlin, on lit : Vallencianoe, Urbis in Pannonia sita. Le Courrier Douaisien ajoute « que plusieurs étudiants, pour cacher leur véritable origine, déguisaient ainsi le nom de leur patrie. » Mais alors comment expliquer le mot : Vallencianoe ? On savait parfaitement qu'il n'existait aucune ville de ce nom en Pannonie (aujourd'hui partie de l'Autriche, de l'Esclavonie, de la Croatie). Nous croyons plutôt que les savants auteurs de l'ouvrage ont fait une erreur de lecture, et que Pannonia doit être remplacé par Hannonia." ... S. 93 "Mais à partir du VIIe siècle, cette dénomination commence à être remplacée par Hannonia. Au XVIe elle a complètement disparu. Il nons semble donc invraisemblable de supposer que Michel Herlin, doué d'un esprit éclairé, ait pu commettre cette erreur. Le Livre du Recteur évoque le souvenir d'un des noms les plus populaires à Valenciennes au XVIe siècle, Michel Herlin (1), en effet, te père des étudiants genevois, le Bourgeois magnifique, comme on l'appelait alors, était un riche négociant d'un grand caractère, d'une activité et d'une énergie remarquables. Ses quatre fils et lui ont joué un rôle important dans la première période des troubles religieux, et soutenu presque tout le poids de la lutte. Quand la ville fut prise à discrétion, le 23 mars 1567, par le comte de St-Aldegonde Noircarmes, Michel Herlin et son fils aîné furent décapités, et leurs biens confisqués au prouffit de qui il appartiendrait. Les trois autres, Jacques, Philippe et Gauthier, se sauvèrent dans les bois et se réunirent aux bandes qui sous le nom de gueux, tenaient encore la campagne. Telle fut la fin de la plus riche famille de Valenciennes au XVIe siècle. Elle paya de son or et de son sang son amour pour la foi nouvelle et la place importante qu'elle occupe dans les annales de Valenciennes. Th. LOUISE.

Philipp Herlin ist zusammen mit über 200 anderen Bürgern aus Valenciennes unter Duc d'Alba verurteilt und exekutiert worden. S. 45 "Phil. Herlin, fils Michel, naguerre exécuté" Zu den weiterern Opfern zählten u.a. - Nicola Vibien, echevin - Jacques Rasoir - Jean de Voisin, grassier - Valentin et Nicolas Mathieu - Jean Vasseur, fils de Jean, nagueree exécuté - Guillaume Preud'homme - Amand Payen, tondeur de grand force - Jean tanneu, tisseran - Arnould de Lattre, fils de Mtr. Jean de Lattre

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